Edouard Baumgartner est né à Bienne le 10 juillet 1892 et y est décédé le 21 mai 1967. Après sa scolarité obligatoire à Bienne, il fréquenta L’Ecole Normale de Porrentruy. Après deux années dans l’enseignement, à Saicourt, il revint à Bienne, où il se chargea d’une classe de garçons. Durant les années 1814-1918, il fut exempté de service militaire à cause d’une inflammation de l’enveloppe thoracique – une période où il se distingua alors par son engagement en faveur des internés, Français et Belges ; engagement qui lui valut d’être honoré, en 1918, de la médaille du roi des Belges, Albert 1er.

Edouard Baumgartner demeura enseignant à Bienne jusqu’en 1935, puis exerça comme inspecteur des Ecoles de la région Jura sud jusqu’en 1946. Entre 1937 et 1943, il assumait les mêmes fonctions pour la région Seeland aussi. Membre du Parti National Romand (PNR), Baumgartner fut élu au Conseil municipal de la ville de Bienne où, succédant à Jean Galley, on le charge de la Direction des Ecoles; après le retrait de Guido Müller, il est élu maire de Bienne, en 1948 – fonction qu’il exercera jusqu’en 1960.

Cette période fut marquée par une forte croissance démographique, par un essor économique, et les débuts de la société de consommation. Parmi ses apports significatifs en tant que maire de la cité, on compte: la création du Gymnase de langue française. De nombreux bâtiments scolaires furent construits ou agrandis durant son mandat à la municipalité, en font partie: l’Ecole professionnelle, l’Ecole secondaire des Prés Ritter, celle de Madretsch, l’Ecole secondaire Mâche-Boujean, l’Êcole primaire du Geyisried, celles des Tilleuls et de la Champagne.

De 1950 à 1960, Edouard Baumgartner est député au Grand Conseil bernois. Les intérêts du Jura comptèrent aussi parmi ses dossiers, s’y engageant dès 1930 comme membre, et depuis 1947, comme membre du comité de L’association pour la défense des Intérêts du Jura (ADIJ).

Sources:

Emma Chatelain, Eouard Baumgartner, http://www.diju.ch, 24/07/2008

Kohler, R. Edouard Baumgartner (1892-1967). In: Neues Bieler Jahrbuch 1967, 108-112.